vendredi 4 juillet 2014

Chapitre 540 - Je suis un monstre sentimental , une machine de haine, une forteresse impénétrable, inébranlable. Mais la vérité est tout autre. Il suffit d'une once d'amour. Et je me broie littéralement. Mais qui ? Qui oserait aimer un monstre ?









C'est à l'instant où l'on essuie une défaite que l'on se souvient , à quel point gagner est important , à quel point la victoire nous offre tant de chose , c'est au moment où on nous retire de façon dramatique quelque chose , entre l'instant où elle disparaît et celle où l'on se rend compte qu'elle nous appartient, que nous comprenons alors soudainement , que oui.. C'est important. Vital. Unique. Noyé dans le brouillard de l'indécision et attaqué par l'instant de clarté , l'on s'en retrouve perdu. Bouleversé au plus profond de notre être , car un changement se fait , en temps réel en nous, sans que nous ayons notre mot à dire , notre corps s'adapte , se change , le mental se modifie pour palier à ce manque. De façon à faire croire que cette chose n'a jamais était portée à notre connaissance , que nous vivons sans depuis toujours. Quelquefois certaines choses sont irremplaçable mais bouleverseraient , ou détruiraient tant de gens , de monde , si l'on venaient à le savoir que nous nous mentons , en croyant pouvoir faire sans , en s'imaginant continuer sans , se projeter là où cette chose n'a pas lieu d'exister. Alors je vous le demande , dans un cruel dilemme , que feriez-vous si quelqu'un vous perdez suite à une de ces défaites ? Partiriez-vous simplement sans que jamais cette personne n'entende une once de vos paroles , ne ressente ni votre réconfort ni votre présence en sachant que vous étiez tant désiré ? Ou alors plutôt restez , tout en vous sachant optionnel ? Que la personne qui vous a , ne s'intéresse ni à votre présence dans son futur ou au présent ? Qui ne ferait que ce débattre pour quelque instant , de façon à faire semblant de vous rendre important pour que vous restiez, pour finalement vous laisser partir , parce qu'elle aura déjà choisi , à la seconde où elle avait décidée de se battre pour vous de vous considérez comme une option sans laquelle , certes sa vie tremblerai quelque instant , mais finalement trouverai son calme ? .. Que préféreriez-vous ? Entre l'immense vide que l'on feint de ne voir et l'option facultative ? Qui seriez vous ? Entre l'éclair foudroyant le ciel une seconde , et le dommage collatéral .. A quel point la vie peut elle être injuste certaines fois.




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