lundi 28 juillet 2014

Chapitre 547 - Ce que tu rates avec moi , personne d'autre ne te le fera ressentir.






La thaïlande , une Norton 550 commando , une villa , des oustitis , un feu de camp , une ville illuminée de nuit , un .357 magnum , un jet ski kawasaki ultra 300x , un air de ukulele , une vraie bonne partie de jambe en l'air , un superbe feu d'artifice .. Avait-vous dis vacance ?


J'avais l'esprit déjà ailleurs , l'odeur , l'envie et la destination à sa simple prononciation me faisait rêver. J'allais devenir l'inconnue de tous , pouvoir faire ce que je désire sans même devoir être jugée , critiquée ou même regardée comme l'une des attractions. Et pourtant lui à mes côtés j'étais l'étrangère de moi-même , je ne me reconnaissais pas , et j'adorais ce qu'il faisait de moi. Il me faisait découvrir des choses dont je ne doutais même pas l'existence.

J'enterre mes problèmes sous le sable chaud d'une existence nouvelle que je voudrai à ses côtés. Mais il était comme ce sable si parfait , sitôt je le prenais en main , que je pouvais avoir l'impression de l'avoir , mais qu'il fuyait le long de mes fins doigts , léger et doux il me laisse que la sensation d'un passage sensationnel. Malgré tout , l'entendre me parler , savoir que chacun des mots qu'ils choisissaient était spécialement pour moi , ma personne , qu'il pensait ce qu'il disait , que je lui donnais l'envie de m'en dire plus , tout cela , rien que cela , rien que ce que vous appelez de "discuter" était pour moi une grande marque d'attention car je savais qui il était au final , une fumée , enivrante , me faisait rêver , et palpitant tout les membres de mon corps , mon coeur en était fou de passion , mes yeux ivres d'amour. Je me sentais unique aux paroles qu'ils me donnaient , à ce regard qu'il me faisait , d'où j'avais la sensation qu'il me déshabillait , et bon dieu , si il me l'avait demandé de sa voix rocailleuses avec de légers scintillement de douceur sur la fin , de me dénuder , sans l'ombre d'une hésitation , sans l'espace d'une question je l'aurai fait , et j'aurai rêver à ce qu'il me fasse l'amour. L'amour comme si j'étais la seule , l'amour comme si il voulait me conquérir du plus profond de moi. 

De son regard il me dévorait , et je ne pouvais à chaque seconde repoussé d'avantage l'envie de lui sauter au coup , j'étais à la fois gênée comme à cette âge petite , où je manquais de cran pour dire bonjour aux inconnus inviter dans les réceptions de mes parents. Il était effrayant de ses mystères et pourtant si rassurant dans sa manière d'être. J'aurai pu accepté la fin du monde si il m'avait effleuré le visage de sa main , faite de légère flûte raffinée et élégante que vous autres appeliez " doigt ". J'aurai pu voir mon monde se détruire sans rien y faire si il m'aurai regardé en me disant que tout irai bien. Il était l'imaginaire , l'extension de ce que j'avais souhaité tout en connaissant les ressemblances familières qu'il avait avec mon monde.

Je l'aurai laissé me faire jouir de mille et une façon , il était un plaisir pour âme qui ne cessait de le dévorer , et le physique n'avait rien à déplaire aux restes. Je me sentais autre avec lui , l'avais-je déjà dis ? Je crois que oui. Mais vous avais-je dis que je m'étais découvert en lui ? Que j'avais compris qui je voulais être . Je voulais être celle qui jamais ne disparaîtrai de sa vie. Il était la routine dans son excès d'originalité , tout partait avec lui de quelque chose de très simple pour finir comme ses histoires qu'on vous raconte près du feu en vous disant que ces souvenirs sont plus riches que les diamants , plus belles que des joyaux. 

" Nous aurions dû disparaître " m'avait-il dit en parlant de son idée de voyage improvisé un beau matin en se levant , et de décidé de partir à l'aventure , je-ne-sais-où je-ne-sais-quand je-ne-sais-comment tout ça pour permettre de capturé l'instant de l'émerveillement. Il était envoûtant jusque dans ses gestes.

" Nous aurions dû disparaître" m'avait-il dit .. Entre deux baisers fait de poussière de paradis dont il avait le secret. Mais il était parti sans moi. Je le savais errant dans ce monde. En tant qu'aventurier de l'humanité sans pour autant me faire d'idée sur la personne imposante et l'avenir glorieux qui l'attendait. Pourtant de tout ça , je ne sais encore si ce n'est qu'un vulgaire rêve ou l'occasion qu'a eu la vie de me montrer l'homme de mon existence , celui comme personne d'autres , à tel point que je me demande bien si ses baisers ont eu lieu.. Je prie pour que ce soit le cas , car même pour une personne comme moi , ce serait un crime , de ne pas avoir volé un baiser à un rêve de cette qualité. Et tant pis si il appartenait à une autre , je lui appartenais à la seconde où il avait posé les yeux sur moi. 

Lui faisant parti de ce monde ? Il était indéniable qu'un jour je partirai à sa recherche , et qu'en le trouvant , je mériterai d'être celle qui l'accompagne dans ses échecs comme dans ses victoires. Il avait éveillé en moi plus que le goût de l'amour , du rêve.. Il m'avait donnée l'envie de vivre.




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