Ca n'est jamais le monde qui nous abandonne. C'est juste nous, nous qui n'en voulons plus, qui ne pouvons plus, qui refusons de lui tenir la main encore un peu. Sa main glisse, sa main part. Et nous revenons ensuite, pleurer et larmoyer sur ce monde qui nous a laisser tombé. Parce que c'est plus simple de l'accuser lui de notre solitude, que d'assumer que nous avons crée notre propre prison. Nous refusons toute tentative d'humanité et nous nous plaignons que personne ne vient à notre rencontre. L'histoire de l'Homme qui se tire une balle dans le pied et qui se demande pourquoi il ne peut plus marcher. Souvenez-vous, si vous souffrez de votre solitude c'est que vous l'avez choisi. Parce qu'à un moment c'est vous, c'est vous qui avez eu le choix entre vous ouvrir ou vous fermer au monde, parce que le monde, lui ne se ferme jamais à personne. C'est dur à assumer pas vrai ? Mais on est comme ça, on aime bien se faire du mal, comme si être bien, être heureux n'était pas bien. Comme si c'était contre nature, interdit. J'briserai cette saloperie aussi. C'est juré.
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