lundi 2 janvier 2012

Chapitre 13 - Dur réveil



J'ouvrais les yeux , avec peine . Rien qu'a sentir la difficulté d'ouvrir mes pupilles .. J'ai directement compris , mon corps qui m'hurlait " Ne te lève pas " j'entendais mon esprit lui répondre " Pas le choix" .. 


La langue pâteuse rempli d'un goût d'amertume , ou bien juste d'une sacrée gueule de bois, j'avais mal à là tête , j'ai tenter de dormir , mais je me suis surpris à encore lui courir après tout au fil de la nuit. J'avais mal dans tout le corps .. Mes mains , ma tête , mes jambes , même mon nez .. La moindre partie de mon corps succombait .. Mais en toute sincérité la partie de mon corps où la douleur se faisait le plus ressentir était sans aucun doute mon coeur. La télévision allumée , musique oblige , j'entendis l'air " Here's to go the good time " de Roy Todd , du fond du couloir . Ma fenêtre à moitié entre ouverte me permettait de comprendre que le ciel de cette journée n'était pas celui d'une bonne et calme journée mais plutôt d'un mauvais présage . J'ai descendus une à une les marches de mes escaliers , comme celle d'une descente au enfer qui pas à pas se fait dans le plus grand silence . D'ailleurs comment des choses qui ont des conséquences tout simplement dévastatrice passe tout d'abord inaperçu ? Oups.. J'ai failli en rater une marche. Un mot sur le mur à côté de la télévision était accroché :






               " Chéri , je suis chez ma tante. Ne m'attend pas . Bonne journée . 
                                                                                                                 Maman. "






Une nouvelle fois je fus envelopper de cette longue et habitude solitude qui noyait mes journées. J'allais être seul , que dis-je , j'étais déjà seul. Un rayon de soleil traversa la pièce . Comme un filament d'espoir , une lumière blanche et douce , qui perçait dans le salon qui était enfermer dans sa propre ombre. J'ai alors doucement du plus délectable des regards admirer ce rayon , ce fil d'une blancheur extrême , éclairer toute la pièce. Je sentis sur ma peau mes lèvres se plissaient , et mes joues remontées . Je souriais , sans même m'en rendre compte. Puis aussi vite apparu , ce fléau de lumière disparus . J'arracha avec une hâte incertaine le mot sur le mur . Me conduisant dans la cuisine , lieu froid .. Je fis la rencontre d'un chat. Mon chat , blottit contre mes jambes , il ronronnait , quand je croisa son regard , le sien me fit rire , celui d'un petit être absolument innocent et joueur , il miaulait à ma vue . J'ai compris ce garnement ne voulait qu'une ration de ses croquettes que je m'empressa sur-le-champ d'exécuter . C'est dingue , il était satisfait , je voyais en lui le plaisir qu'il avait à les dévorer une à une. Il ronronnait encore alors que je ne le carresait plus ! Il était là , quelque fois a me regarder la tête dans sa gamelle , comme si soudain l'envie me prenait de prendre ses croquettes. J'éclata de rire et le chat bien loin d'être étonné de mon attitude et de mes expressions me regarda avec son regard , un regard doux avec ses deux petites perles rondes qui me regardait comme un ami , quelqu'un de cher . Ce chat  me faisait sentir moins seul , et me faisait comprendre que par de là les croquettes , il suffit de pas grand chose pour être satisfait.

Il était déjà contre moi , qui depuis plus d'une demie heure le regardait accroupis à côté de lui. Il ne me lâchait pas . Je décida de me relevé et de poursuivre ma route. J'ouvris le frigo pris un fond de lait. Le verre à moitié vide je quittais la cuisine , le chat lui aussi avait disparu. De retour dans le salon, j'abandonna l'idée de laissé cette pièce dans le noir. J'ouvris les volets , laissant entre ouvert afin de sentir l'air frais du dehors pénétrer la pièce de tout les angles. je décida de prendre cette remonté en destination de ma chambre. Bizarrement celle ci ne fut pas comme l'autre un exemple de métaphore comparative , elle n'avait pas l'air d'une remontée pleine d'espoir dans l'escalier du bonheur , juste de simple marche , avec de simple craquement sous mes pieds. Arrivé dans ma chambre , mon seul et unique réflexe fut de regarder , ce long et noir instrument , un " Clavinova " mon Clavinova .. Je ne pus résister à l'envie d'un jouer un morceau. Le morceau terminé , mes doigts en tremblait encore .. Mince c'est pire qu'une drogue ce truc là .. Poussant mon banc , et me couchant dans mon lit , ma couette était encore chaude . Je sentis quelque chose de lourd se déplacer à travers le tissu . Cette chose montée à mon visage, cacher par la couverture je verrais d'ici quelque instant quelle était donc cette chose. A mon étonnement le plus amusant , c'était mon chat qui m'attendait depuis tout à l'heure dans la couette. Silencieux , il se mit en boule non loin de ma tête et commença à dormir dans un silence des plus religieux. A mon tour je ferma mes yeux , et avec un sourire néanmoins révélateur je murmura dans un soupir distinctif :



Mauvaise journée ..

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