lundi 22 décembre 2014

Chapitre 579 - La flamme de mon amour est un brasier.












L'odeur de clope me file la nausée mais sans rancune, mon coeur à le mal de vivre de votre hypocrisie qui ne donne que des hauts de coeurs au peu de personnes qui se frottent à votre présence. L'histoire d'une coquille vide. L'histoire encore et toujours de cette être qui fouille en lui, pour savoir si il est à moitié vide ou à moitié plein. L'histoire, le conte de l'âme soeur impalpable. Intouchable, inatteignable, qui finirai le puzzle désossé que l'on peut être. Etalé sur une table, entre les verres de bourbons, le gramme de cocaïne qui en forme de rail, traverse l'époque d'une lignée différente de celle que veut la société.

L'illégalité, la violence, l'interdiction de réussir autrement que ce qu'il est convenu de faire, dans les conditions nécessaire, sous la menace d'avoir à prendre en considération une défaite plausible pour les autres. Et une rebelle de victoire pour soi. Rafale de courage exigée, pincée de folie obligée. Violence est mère de l'amusement, père de la persévérance, enfant de la détermination. La famille "réussite" n'est pas un jeu des sept familles, pour la bonne raison que personne ne peut la détenir ni l'obtenir.

Dans l’euphorie général, on renverse cette maudite table, je t'y allonge, tu me mords la nuque, ton souffle chaud à mon oreille me susurre de te faire jouir pour le réveillon. Je n'en n'ai ni l'envie, ni le besoin. Ce n'est pas un orgasme que je veux ce soir. C'est un plaisir. Un de ceux qui ne s'arrêtent pas, sous prétexte que la brique qui sert de bite dans le pantalon devienne un marshmallow.

Vulgaire; vulgaire.. Vulgaire à souhait, pour rendre brut une réalité qui n'intéresse pas, accesoirement bruyant comme un artiste sur une scène qui se moque de lui-même épousant le pathétisme avec une facilité déconcertante.


Noël sans neige, amour sans émotion. Hopital sans âme. Religion sans dieu. Des bribes de paroles sans importance. Le vide sans espace. Le soleil sans lumière. Impossible. L'humanité est une pute que je refuse de baiser.

L'illusion perdue des autres ne vous rend que plus proche d'un excrément que d'un mythe. Les légendes finissent par se taire, les contes pour enfants finissent dans les faits divers à la page des viols et des actualités de la société. Aujourd'hui encore, un homme frôle le milliard de dollars. Le reste du monde ne s'intéresse qu'à la Russie qui perd son rouble. Et encore, quand je dis le reste du monde je dis six pour cent. Le vrai reste, est accolé à une putain siliconé qui hyper médiatisé à fini par signer un contrat avec youporn dans une maison d'arrêt de Versailles, qui part le passé est entrée dans une télé réalité.

Les télés réalités.. George Orwell et son big brother.. Dématérialisé. Insulté, représenté par des cadavres humains partiellement vivant qui borderline devienne du jour au lendemain héros de la télé. Des brutes, esclaves des médias.

Prise consciente de violence, pulsion de jerricane, noyons ça sous quelques litres de baignoire ou de piscine municipale de superplomb 98 et nique le diesel Paris n'en veut plus, donc la France n'en veut plus. Vous ne m'amusez plus, vous ne faites plus rire, vous crachez ce que vous mangez. Et vous mangez ce que vous crachez.

Et merdons, pas d'allumette. Lançons ton briquet, et embrassons-nous devant les flammes. Brûlante et chaude à souhait de toutes ses conneries. Tu comprends mon amour ? Je veux vivre. Je peux brûler ce monde. Je n'ai pas besoin d'un monde dans lequel vivre. Je veux vivre à travers ton regard. Je t'ai choisi, aujourd'hui et à jamais. Je brûle pour toi, bien plus que ces saloperies.

Je ne te propose pas une vie faite d'amour. Ni de réalisé tes rêves, n'y d'y participer. Encore moins de partir à la recherche du bonheur. Je te propose de crée le nôtre, je te promet que jamais tu ne t'ennuieras. Je te propose la vie, en grand. Avec le v majuscule qu'elle mérite. Méritons la vie. Méritons d'avoir un essai pour réussir.

Je t'aime.





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