lundi 22 décembre 2014

Chapitre 579 - La flamme de mon amour est un brasier.












L'odeur de clope me file la nausée mais sans rancune, mon coeur à le mal de vivre de votre hypocrisie qui ne donne que des hauts de coeurs au peu de personnes qui se frottent à votre présence. L'histoire d'une coquille vide. L'histoire encore et toujours de cette être qui fouille en lui, pour savoir si il est à moitié vide ou à moitié plein. L'histoire, le conte de l'âme soeur impalpable. Intouchable, inatteignable, qui finirai le puzzle désossé que l'on peut être. Etalé sur une table, entre les verres de bourbons, le gramme de cocaïne qui en forme de rail, traverse l'époque d'une lignée différente de celle que veut la société.

L'illégalité, la violence, l'interdiction de réussir autrement que ce qu'il est convenu de faire, dans les conditions nécessaire, sous la menace d'avoir à prendre en considération une défaite plausible pour les autres. Et une rebelle de victoire pour soi. Rafale de courage exigée, pincée de folie obligée. Violence est mère de l'amusement, père de la persévérance, enfant de la détermination. La famille "réussite" n'est pas un jeu des sept familles, pour la bonne raison que personne ne peut la détenir ni l'obtenir.

Dans l’euphorie général, on renverse cette maudite table, je t'y allonge, tu me mords la nuque, ton souffle chaud à mon oreille me susurre de te faire jouir pour le réveillon. Je n'en n'ai ni l'envie, ni le besoin. Ce n'est pas un orgasme que je veux ce soir. C'est un plaisir. Un de ceux qui ne s'arrêtent pas, sous prétexte que la brique qui sert de bite dans le pantalon devienne un marshmallow.

Vulgaire; vulgaire.. Vulgaire à souhait, pour rendre brut une réalité qui n'intéresse pas, accesoirement bruyant comme un artiste sur une scène qui se moque de lui-même épousant le pathétisme avec une facilité déconcertante.


Noël sans neige, amour sans émotion. Hopital sans âme. Religion sans dieu. Des bribes de paroles sans importance. Le vide sans espace. Le soleil sans lumière. Impossible. L'humanité est une pute que je refuse de baiser.

L'illusion perdue des autres ne vous rend que plus proche d'un excrément que d'un mythe. Les légendes finissent par se taire, les contes pour enfants finissent dans les faits divers à la page des viols et des actualités de la société. Aujourd'hui encore, un homme frôle le milliard de dollars. Le reste du monde ne s'intéresse qu'à la Russie qui perd son rouble. Et encore, quand je dis le reste du monde je dis six pour cent. Le vrai reste, est accolé à une putain siliconé qui hyper médiatisé à fini par signer un contrat avec youporn dans une maison d'arrêt de Versailles, qui part le passé est entrée dans une télé réalité.

Les télés réalités.. George Orwell et son big brother.. Dématérialisé. Insulté, représenté par des cadavres humains partiellement vivant qui borderline devienne du jour au lendemain héros de la télé. Des brutes, esclaves des médias.

Prise consciente de violence, pulsion de jerricane, noyons ça sous quelques litres de baignoire ou de piscine municipale de superplomb 98 et nique le diesel Paris n'en veut plus, donc la France n'en veut plus. Vous ne m'amusez plus, vous ne faites plus rire, vous crachez ce que vous mangez. Et vous mangez ce que vous crachez.

Et merdons, pas d'allumette. Lançons ton briquet, et embrassons-nous devant les flammes. Brûlante et chaude à souhait de toutes ses conneries. Tu comprends mon amour ? Je veux vivre. Je peux brûler ce monde. Je n'ai pas besoin d'un monde dans lequel vivre. Je veux vivre à travers ton regard. Je t'ai choisi, aujourd'hui et à jamais. Je brûle pour toi, bien plus que ces saloperies.

Je ne te propose pas une vie faite d'amour. Ni de réalisé tes rêves, n'y d'y participer. Encore moins de partir à la recherche du bonheur. Je te propose de crée le nôtre, je te promet que jamais tu ne t'ennuieras. Je te propose la vie, en grand. Avec le v majuscule qu'elle mérite. Méritons la vie. Méritons d'avoir un essai pour réussir.

Je t'aime.





dimanche 21 décembre 2014

Chapitre 578 - La vérité. Toute la vérité. Rien que la vérité.






...

" Je peux te poser une question ? "

" Laquelle ? "

" Qu'est-ce qui défini un être humain pour toi. "

" Sa capacité a ressentir. Son humanité. "

" Comment fais-tu.. Tu me réponds aussi simplement. Aussi directement. Tu ne t'étonnes même pas de la question. Tu ne cherches même pas savoir pourquoi je te la pose.. Tu n'es pas perturber. Pas déranger. Pas étonner.. Ta.. Ta réponse est froide. Carrée. Simple. Comme si.. Comme si .. Tu savais de quoi tu parles.. Il y a quelque chose de sombre en toi.. D'hallucinament ténébreux .. Tu n'es pas normal.. Tu es différent de tous ceux qui m'entoure.. Tu.. Tu me fais peur.. Effroyablement peur.. "

" Pour le bien de nos futures discussions, il est préférable que jamais plus tu ne me poses ce genre de question. "

" Tout est calculé chez toi.. Tout.. Toi, les autres, les relations que tu entretiens avec eux. Ni émotion. Ni sentiment. Tout n'est que de la théorie. Des chiffres. Des moyens. Des conditions... J'ai.. J'ai longtemps cru que cette image que tu donnais de toi, froide et distante .. Cachais quelqu'un de sensible et émotif .. Mais je sais la vérité. Je l'ai comprise.. Je l'ai vue.. Ce.. Ce jour là dans ton regard.. Ton regard.. Vide.. Ce néant dans lequel j'ai ressenti une profonde terreur.. Les gens pensent .. Pensent a tord que tu te donnes une image de quelqu'un de froid.. Mais c'est faux.. Tu .. Tu tentes.. De te donner une image de quelqu'un d'émotif.. Parce qu'en vérité .. Tu es .. Tu es .. Insensible à la race humaine toute entière.. Quelle puisse être bonne ou mauvaise.. Tu es.. Indifférent à la vie comme à la mort.. "

" Ne me fait pas regretter le fait que je te porte de l'attention.. Dans le cas contraire.. J'aurai autre chose à faire que de devoir te supprimer de mon entourage sous prétexte que tu n'as pas si gérer tes limites. "

" Supprimer... Tu dis supprimer (elle éclate en larme) comme si je n'étais qu'une chose ! Une variable ! Un chiffre, une courbe ou une donnée ! .. Je .. Je ne représente rien pour toi ? .. Ne suis-je qu'une information de plus ou de moins .. Pour toi .. "

" Tu prends ceci trop à cœur, tes émotions te font.. "

" Trop a cœur tu dis ? Qu'est-ce que tu sais de ça ? Tu en as un pour me dire ça ? Dis-moi.. Je ne te reconnais plus.. Tu es toujours le même physiquement mais mentalement tu.. Tu es.. Ta présence. Elle est plus imposante.. Plus dure.. Plus froide.. De...Depuis quand est-tu .. Aussi fort ?.. On.. On dirait que tu es fais de métal. "


" Il y a des événements qui nous heurte à tout jamais. "


dimanche 14 décembre 2014

Chapitre 578 - La peur; moteur de motivation : "Plus jamais ça".





Est-ce qu'une personne intelligente rend nécessairement toujours de bonnes décisions, et fait-elle de bon choix ? L'intelligence est-ce se que l'on acquiert, ou se que l'on utilise ? Ou encore le fait d'utiliser des choses que l'on acquiert ?

Rien ne permet à personne de faire de bons choix, comme ceux qui font de mauvais choix. Il y a certainement, et très sûrement, aucun bon ni mauvais choix. Il y a des choix, et des personnes qui les décident. Le reste n'appartient qu'au fait de savoir assumer ce que l'on prend ou rejette.

Faut-il nécessairement frapper pour faire mal ? Je ne crois pas non plus. Je pense que les faibles d'esprits nécessites juste la crainte. 
La crainte, la peur sont partout.. Mais il y a encore ceux qui en sont prisonnier, et ceux qui l'utilisent pour combattre. Combattre quelqu'un ou quelque chose, mais combattre avant tout. Combattre est quelque chose d'abstrait, une notion étrange pour la nouvelle génération. Comme quand on parle d'histoire, de légende ou de mythe. Combattre en fait partie. Cela fait bien longtemps que plus personne généralement ne combat quoi que ce soit.

Ce qui tue la force, la détermination, la persévérance, ce n'est pas l'échec, ni la difficulté.. C'est le confort. Le confort de se savoir bien. Quand on est sous l'empire d'un confort, on ne voit pas pourquoi ni comment et ni sous quelles causes devoir combattre.

Ce sont des détails, mais les détails qui font la différence entre quelqu'un qui approche la réussite, et celui qui prisonnier de quelques crédits, de vacance provisoirement préparée pour l'été, d'une facture noyée sous une tonne d'autres, qui suit les règles et ne bâti pas les siennes, qui a vendu ses principes pour une remise d'un taux de 6,05% , et qui quelquefois souffles dû aux difficultés et qui croit se reposer et s'exclame : " Ah mais c'est aussi ça la vie.. "


Non, tu existes. Mais tu ne vis pas.

A l'inverse philosophiquement parlant, quittons-nous sur cela, peut-on décemment vivre sans exister ?



vendredi 12 décembre 2014

Chapitre 577 - La force est amoureuse de la douleur







"Quand tu parles de ce qui te motives, tu deviens terriblement froid. Rien ne t'arrêterait. Pas même une balle dans le coeur. Tu aurais beau ne pas avoir de jambe tu ramperais. Tu pourrais être aveugle que tu courrais. C'est ça qui est terrifiant avec toi. Tout devient simple en ta présence. On devient le seul obstacle face à nous-même. On comprend alors que le pire ennemi, est aussi le meilleur. Nous. Encore et toujours. Et toi, je ne sais pas comment tu fais, mais tu te bats chaque jour."

"On ne se bat pas, on se dépasse."

"Tu plisses jamais. Tu ne t'effondres pas ? Tu te démontes quand ? Y a t-il un seul moment où tes faiblesses sont présentes ? "

" Jamais. M'effondrer ? Un genou à terre, mais la tête levée. Tout le temps. Mais j'ai fais le pari fou, de faire de ma faiblesse une force. Mes émotions sont le choc que j'envoie, mais elles sont aussi les gardes fou de mon être. J'utilise la même faiblesse pour la même force. Jamais sans. Je fais ce que j'aime, et j'aime ce que je fais. Avec force, compassion, puissance, justesse."

" Comment tu fais pour être aussi fort ? "

" Je ne me le demande pas, parce que je n'ai pas le choix. Je ne me trouve pas fort spécialement. "

" Moi, je te le dis. Tu es un titan. "

" Hahaha. "

" Quand les autres tombent, toi tu restes debout. Quand ils abandonnent un à un, toi tu avances. Quand la douleur devient plus forte, les gens disparaissent, mais toi tu en réclames. Quand ils se disent que c'est trop difficile, tu te plains de la facilité avec laquelle cela n'est pas juste. Je te jure, tu me donnes tellement envie de réussir quand je suis à côté de toi. Réussir, réussir, toujours plus, toujours plus loin. As-tu au moins confiance en toi ? "

" J'ai confiance en la puissance des personnes qui quand elles sont prêtes à tout, peuvent tout avoir. J'ai confiance en certaines de mes capacités, après je doute de savoir correctement les utiliser. "

" Haha, bordel de merde, t'es conscient que t'es l'homme de la situation ? "

" C'est-à-dire .. "

" Toujours le bon mot, toujours la bonne action, tu frappes où il faut quand il le faut. Tu me fais pensé à une musique. "

" Laquelle ? "

" Aloe Blacc - The Man "

" Oui tu as raison compare moi à JFK, Ali, Malcom X, on a énormément de point commun. "

" Tu es délicieux quand tu es cynique. "

" Je te proposerai bien d'aller te faire foutre. "

" Ne devient pas vulgaire, si tu t'énerves tu risques de me faire fondre salaud. "





La douleur est amoureuse de la force, ou bien la force est amoureuse de la douleur ? Que celui qui recherche la plus grande des forces se prépare à affronter, la plus dangereuse des douleurs. Celle qui pousse à préférée la mort à une seconde de plus. Celle qui ose faire trembler les gamines dans leurs lits qui rêvent d'une vie qu'elles n'auront peut être jamais, parce qu'on les a tabassés de tumblr life et d'une idée de "fast life" . La douleur qui marque d'une cicatrice ce que l'on fait. Dans l'amour, la compassion, la douleur, la souffrance, la haine. Savez-vous au moins la différence entre la douleur et la souffrance ? L'horreur et la peur ? La force et la puissance ? Ce ne sont pas ici des mots que l'on aborde, mais des notions, des notions qui font preuve et qualités de principe fondamentaux.

J'éprouve davantage de plaisir à savoir que je vais souffrir pour quelque chose, que de ne pas en avoir du tout. La souffrance, c'est le mérite, c'est l'avancement, le progrès. La réalité dans toute sa bonté la plus légitime. Le miroir de la réalité sur nous-même.


Où est la victoire sans le mérite ? La victoire c'est justement le mérite. Le mérite personnel. Mais d'ailleurs, victoire et succès est une autre distinction à faire. Vous pouvez trouver cela rébarbatif. Mais c'est ça qui différenciera la caissière de carrefour à la chef d'entreprise, le vendeur de l'homme d'affaire. L'ado prépubère à l'Homme. 


A vous de voir, plaisez-vous dans vos 9H - 18H. Mais ne parlez pas de plaisir, ni de joie. Vous n'en connaitrez que le mot. Comme tout ce qui est dit dans ce chapitre.


Bisous aux courageux. Tandis que les autres.. (rire). Vous n'intéressez personne. A part vos sosies.






Aujourd'hui on m'a regardé dans les yeux, sans cligné, sans baissé la tête, sans un sourire, dans le plus grand sérieux qu'une personne puisse faire à ce moment précis ;

" C'est parfait ce que vous faites."

J'ai acquiescé d'un hochement de la tête puis j'ai baissé la tête pour continuer mon travail, et alors ;

" Monsieur, s'il vous plaît lever la tête, et regardez-moi. "

J'ai levé la tête une seconde fois, sortant de mes écrits ;

" C'est parfait. Véritablement parfait. Vraiment. "

C'était étonnant, j'ai presque cru que j'allais m'aimer. Presque.








lundi 8 décembre 2014

Chapitre 576 - Ai-je envie de réussir ?







"Personne ne m'a prévenu que vouloir réussir sa vie était aussi difficile. Heureusement, sinon où serait le mérite ? Mais on ne pourra pas me retirer l'idée qu'une vie réussie commence avec plus de trois costumes, deux smokings, une Aventador, un hamburger et bien sûr un merveilleux panda roux. Par contre, je trouve ça très désobligeant, que personne ne m'ai dit que pour avoir un travail qui puisse permettre l'obtention de minimum 27 000€ par mois, j'allais en chier très, très, très, très, fortement. Aujourd'hui je me demande si j'y arriverai. Est-ce que ce sera le cas demain ? Je n'en sais rien, et c'est ça, la magie. Je ne sais pas comment demain sera."






Il m'avait écrit une lettre, un petit quelque chose, qu'il m'avait demandé de prendre. Je n'avais pas eu la force de lui dire, et encore moins de m'attendre à ce qu'il vienne me voir pour me donner cette lettre, sans arrière pensé ni même de discussion. J'aurai voulus lui refuser sa demande, lui prouvé que c'était moi qui était forte, qu'il ne comptait pas, que sa présence ou non ne changeait rien à ma vie. Que sa venue était aussi ordinaire que pouvait l'être le soleil qui se lève à chaque matin. Mais je n'ai pas réussi. Son visage, ses traits fins.. Je me voyais déjà ardemment dans ses bras, et je m'en voulais d'être moi-même prisonnière de ça. De moi. D'être incapable de lui en vouloir, parce que mon coeur décide de tout quand c'est lui. Mais je n'ai rien fait paraître du moins je l'ai espéré très fort.
Il me l'a donné avant de partir, partir continuer sa vie, je n'en savais pas plus, lui qui m'avait littéralement expulsé de son monde en tour de rien, pendant que moi, j'étais peinée et faiblarde dans mon coin à tenter de reconstitué les morceaux brisés. Mais ça personne ne l'a jamais su, je me suis bien gardée pour moi de le dire. Il fallait être forte, je voulais être forte, forte comme lui qui bousculait un oui ou un non, pour lui une conséquence n'était jamais la fin. Un résultat jamais quelque chose de fini. Il avait plus que de l'espoir. Il consolidait ce qu'on croyait. Il donnait une confiance importante aux gens qui avaient le plaisir de savoir qui il était. Après tout ce temps, après avoir fait mon deuil, enterré mes sentiments, accepté la réalité, sa décision, d'avoir passé ma douleur horrible seule, chaque soir sans en parler, sans vouloir me faire comprendre, je me sentais prête à lire sa lettre, et qui sait ? Même à la déchiré sans la lire. Je l'ai ouverte, parce que je suis curieuse, trop curieuse. Il me rend enfantine et très simple quand il s'agit de lui. J'ai peut être fait mon deuil, mais je n'en suis pas soignée. Il est ce qu'il est, et je crois bien que je dois assumer de lui avoir acceptée une partie de moi ; je dépliais alors lentement la lettre.

" La liras-tu ou ne la liras-tu peut être jamais. Je n'en sais rien, et je ne peux pas le savoir, à vrai dire cela ne me regarde pas, plus. Mais j'ai le sentiment de devoir te dire quelque chose. Tu es adorable, je dois l'avouer, quand tu fais semblant de ne pas être atteinte, avec tes doigts, fins et superbement dessinés qui s'emballaient rien qu'au fait de tenir ma lettre. Si tu te mets à la lire, elle tient à te remercier de ne pas l'avoir déchiré. Peut être que l'importance des mots t'aies dorénavant importante, même si ces mots viennent de moi. Je ne t'en aies pas voulu, le fait de m'être échappé, avoir disparu, n'avait rien avoir avec toi. Tu te demanderas alors pourquoi je ne t'aies pas donné de nouvelle, ni de raison. C'est simple, monstrueux, mais terriblement vrai. Ta vie, ton monde est bien mieux sans moi, et qu'importe ce qu'il s'est passé dans ma vie à ce moment, la tienne ne devait pas en être autant affectée. Alors oui, je t'ai brisé; oui je t'ai fais du mal. Un mal nécessaire, parce qu'aujourd'hui, je suis certain et peu importe où je peux être et ce que je fais, que tu es plus forte, plus engagée dans ce que tu fais. Que tu fais ce que tu aimes, et que tu aimes ce que tu fais davantage encore. Je pense que tu t'aies trouvé un but, une envie, un chemin à te faire, que tu n'es plus aussi instable et si peu confiante en toi. Je crois aujourd'hui que tu es devenue plus forte en ayant eu le sentiment de me perdre qu'en ayant continué avec moi quelque chose qui ne t'aurait que fragilisé sans raison. Tu es et va dans le sens de la vie, avec tes responsabilités et tes souhaits, tu es plus vivante qu'autrefois, et tu en viens à rêver, et vouloir davantage qu'avant. Mais tout ça tu as dû, le mérité, et tu l'as mérité. En souffrant atrocement, en te faisant souffrir, je t'ai appris.. Tu as appris par la douleur que les choses que l'on aiment laisse fleurir bien du temps après de très jolies fleurs qui décorent notre âme comme nulles autres choses ne peuvent le faire. Je ne t'ai pas aimé, pas un seul instant où nous étions ensemble. Parce que nous sommes comme ça, nous les hommes. Nous savons pas aimer l'instant présent. Nous ne pouvons aimer que quand nous avons perdu quelqu'un, quand il est trop tard. A ce moment là nous aimons. Tout comme toi tu m'as aimé d'une force qui m'a chamboulé et m'a rappelé les instants émotionnels sûrement les plus puissants de ma vie, je te le dis maintenant, parce qu'il est trop tard, et que rien ne pourra être comme avant, je t'ai laissé une partie de moi-même au plus profond de toi. Cette force d'aimé et de vouloir faire que le monde brille. Oui, je t'ai aimé. "



J'ai senti un profond choc en moi. Comme si quelque chose venait de s'éveillée, quelque chose de bouleversant pour moi. La tombe avait fleuri. Et je sentais quelque chose dans mes veines, quelque chose de doux et chaud.. Qui remontait jusqu'à mon coeur, je me sentais adoucis, libre et brûlante, une flamme. Douce et chaude, satisfaite de brûler calmement, apaisée. J'étais apaisée et cette sensation était divine. L'amour m'avait conquise, ma haine n'était plus. Ma rancoeur non plus. Je l'aimais dorénavant. Mais mon amour avait évolué. Evolué à un stade que je ne connaissais pas. Je venais de découvrir un stade où je pouvais l'aimer encore davantage que je n'aurai pu le faire. 
Et je l'ai accepté. J'accepte le fait, de savoir que quoi qu'il arrive, ce sera lui, de jour comme de nuit. Seule ou accompagnée, lui. Il aura placé la barre assez haute pour que ce soit le seul à pouvoir changer quelque chose. Je comprenais que j'étais faible face à lui. Faible dans tout ses actes; dans tout ce qu'il était. Mais je l'acceptais terriblement bien. 



Depuis je me sais dans l'attente de son retour; possible ou impossible, avec des figures de rêves ou comme quelque chose de réel. Je l'attend, mais sans hargne. Simplement avec beaucoup de douceur. Aujourd'hui je le sais, j'attend mon amour, j'attend de pouvoir l'embrasser et le serrer fort, assez fort dans mes bras. Pour que plus jamais il ne puisse partir. En attendant cet instant, je continuerai d'être forte. Mais.. Il avait réussi encore une fois, à me faire flancher.. Je le déteste tellement mon amour..

samedi 6 décembre 2014

Chapitre 575 - Les actes n'engagent pas les mots. Mais les mots engagent les actes. A quand un véritable et splendide noël devant un merveilleux sapin ? Et cette neige qui vient en Février..



" Voilà... "

Avait-il dit, d'une simplicité incroyable, et dans une non-chanlenceextrême. L'on sentait dans ses paroles, toute la dureté d'une montagne, la glace immense qui s'était emparé de son esprit; la puissance et le dévouement mirent dans un seul et unique mot de cinq lettres. La puissance brutale et jouissive, qui si elle l'aurait fait, aurait fait trembler les murs, et les esprits de ceux qui étaient alors présents, face à ce qu'il venait se déposaient. Dans une lenteur digne d'un sacrement. Dans le silence quasi religieux, il venait de déposerson affligeante victoire aux yeux d'un monde qui le poussait à devenir aveugle.

Le monde l'entourant, une masse informe, difforme, qui n'avait aucune similarité avec un être se forma. Une troupe entière de personnes. Le silence assommant, et assumant, ayant l'effet de bombe, de détonation intérieure, certains tremblaient devant tant de pression. C'était un massacre émotionnel. La puissance phénoménale de l'acte empêchait la moindre parole, personne n'eut été assez fort pour briser ce silence qui dura l'espace d'une éternité humaine.


Après ce laps de temps passé, la masse informe de la population n'avait pas bougé, elle scrutait encore et toujours cet homme. Cet individu dont la victoire avait cristallisé un moment que l'humanité n'aurait pu oublier. Soudain ;

" Pourquoi avoir fait ça ? "

La monstruosité de la masse se mit à s'éveiller, un mouvement, puis un autre; encore; et encore, un effet détonant d'un golem hideux se soulevant, et soulevant avec lui un nombre de questions qui davantage encore en venait à le arcèlement de cet être ;

" quel était ton intérêt dans ça ? "

" Où as-tu trouvé la force nécessaire à cet acte ? " 

" Que tu'apportes-il " " A qui l'offres-tu ? "

Il ne bougeait pas, il était à demi-genoux, l'un sur la terre bafouée à quelques centimètres de sa céleste victoire et l'autre en accoudoir. Il ne bougeait pas, pas même ses yeux auraient cligné. La masse qui l'entourait à présent depuis une demie autre éternité, ne le dérangeait pas. Pire que cela, il n'en avait regardé aucun, aucune personnen'avait pu croiser son regard. Ils étaient pour lui, qu'un sentiment d'incompréhension et d'amertume, ne sentant pas la gravité de l'acte, paralysé par la peur, et l'angoisse de ne pas savoir ce que cela été. L'un d'eux s'exclama soudainement ;

" Pourquoi ne pas avoir abandonné, tant pis pour cette défaite. "

Les gens se retournèrent, en demandant alors à l'individu s'il n'était pas devenu idiot de dire des bêtises aussi illogique.

" S'il avait abandonné il ne serait pas ici ! " 
" C'est bien vrai, quelle idiotie. " 
" Abandonner ... "

Un sentiment de frayeur traversa toute la masse, qui d'un seul, et unique mouvement se retourna en direction de l'individu, effrayé jusque dans la chair, un grand frisson paralysa ce monstre.
L'être venait de se lever, et avec lui, il aspira l'air ambiant, les personnes eurent la gorge immédiatement serrée... Que dis-je la gorge était sous le point de craquer. Certains sous la pression finirent par baisser les yeux, d'autres partirent. En se levant une onde à peine visible à l'oeil nu, balaya la terre qui se trouvait devant lui. Il avança, lentement dans la masse.

Ce golem, cet immonde et indescriptible golem, se brisa à la vue d'un seul de ses pas. Les personnes paniquèrent les unes après les autres dans le silence qui cette fois, n'était plus assourdissant, mais simplement violent. Il avança, certaines personnes s'écartèrent pour ne pas dire toutes sans exception. Il avançait on le savait maintenant en direction de cette personne. 

" Abandonner... Défaite... "

On eut entendu ce murmure des dizaines de fois, ils eurent des sueurs froides, allait-il le tué ? Était-ce un affront qu'il ne pouvait pas supporter ? Tout le monde sentait que c'était la fin de cette personne qui avait osé défier l'inconnu à la victoire. 

Il arriva en face de lui, à cinq pas. La troupe de la population était présente, elle s'était déplacée en même temps que lui, laissant toujours cet immense cercle vide autour de lui, comme une mesure de protection invisible contre la force inconnue de cet être. Elle était intriguée au plus au point. Personne n'osait plus parler, de peur de finir comme cette personne.

Elle était à cinq pas de lui, ou lui était à cinq pas d'elle. Et elle n'était même plus l'ombre d'elle-même, c'était une coquille vide qui aurait préféré ne jamais voir le jour. Cette personne aurait préféré être un caillou à cet instant, un rien qui aurait batifolé dans le vent. Loin de tout ça.

" Écoute-je ... "

Quatre pas.

" Ce n'est pas ce que... "

Trois pas...

" Abandonner... Défaite..." " S'il te plaît je  ... "

Deux pas...

" J'ai une femme, et des enfants. "

Un pas...

Face à face, tête à tête. La personne céda, s'effondrant sur elle-même. Elle demanda pardon, elle souhaitait ne pas mourir, ne pas disparaitre, elle tenait trop à la vie...
L'être s'abaissa à sa hauteur, le reprit par le bras, à la surprise de tous... Il le remit bien droit, essuyant d'un revers de main la terre qui était sur ses épaules... 

" Pourquoi fais-tu ça ? "

Il ne répondit pas, il murmurait encore...

" Abandonner... Défaite... "

Dans l'horreur inconsidérée de cette masse, il souffla, et se mit à prendre un léger sourire pour arborer la fin de sa phrase ;

" Qu'est-ce que c'est... ? "

La personne elle encore tremblante, en larmes, mais debout et bien vivante, lui demanda de se répéter tout en ayant la voix déraillée au maximum...

" Abandonner... Et la défaite... Qu'est-ce que c'est ? "

Foudroiement de l'assemblée monstrueuse. Cataclysme mental; séisme existentiel. Tremblement démoniaque. Cet être ne savait pas ce qu'était la défaite, l'abandon... Après la frayeur, c'était l'étonnement qui brisa chacune des personnes... L'incompréhension navigua entre eux, comment une personne vivante, de ce monde ne savait pas ce que représentait la défaite, l'abandon...

Il continua de sourire, mais personne ne lui répondit, dorénavant debout, il se mit à marcher, et la masse informe, le laissa tracer son chemin au milieu de tous.
A la fin de sa traversée dans cette masse, certains se mirent à applaudir, suivit par d'autres, de plus en plus nombreux, l'applaudissement général fut un tambour, une vibration de joie et d'appréciation. L'être ne se retourna pas. Il parti, aussi simplement qu'il était venu. Plus personne n'entendit parler de lui. Mais sa victoire, elle, fut éternelle. Assez éternelle pour qu'au XXIème S. l'on en parle encore. 


Le jour où l'on rencontre quelqu'un qui s'est battu toute sa vie pour réussir. Et qui n'a pas le sens de la douleur, ni l'idée de l'abandon. Notre vie n'en devient pas changée, ni améliorée, non.. Elle commence , tout simplement. Le drame de cette société, de cette putain de société, c'est que soit vous êtes assez fort pour la dominé, soit c'est elle qui vous domine ; Impossible de vivre avec, ou dedans.





A vos écouteurs ;

The Geek x Vrv :






Chapitre 574 - As-tu peur, ou n'est-tu pas prêt ? Cela fait une différence le sais-tu ?










… Je tiens à m’excuser. Au près de moi-même pour ce qu’il se passe. Je souhaite m’excuser. M’excuser de ne pas être assez fort. Assez fort pour renvoyer les coups cette fois-ci. Et c’est en cela que je perd. Je voudrais m’excuser d’être capable d’encaisser les coups sans broncher mais de ne pas être capable de les renvoyer avec dix fois plus de force qu’on me les envoient.
Mais je ne lâcherai pas. Je n’abandonnerai pas, sous n’importe quels prétextes.. Je le sais au plus profond de moi, j’ai beau me demander pardon.. M’excuser autant de fois qu’il m’est nécessaire.. Je ne me pardonnerai pas. C’est une griffure de plus, une entaille en plus sur l’histoire que je tente de bâtir. Avec, ou contre moi.






mardi 2 décembre 2014

Chapitre 573 - Bonsoir.

Il y a certaines choses, des évènements, qui se produisent... Et qui nous bouleverse, sans nous demander notre avis. Pour toujours, et à tout jamais.
Moi, je ne fais pas partie de ces évènements, ou de ces choses. Je ne bouleverse pas, je ne change pas. Par contre j’améliore, du mieux que je peux. Les gens, les choses, les idées, les points de vue, les sentiments, les rêves, les désirs. Je ne suis pas magicien, je n’ai pas de pouvoir spécifique pour ça. Je fais simplement avec ce coeur, ce que certains font avec la parole. Je n’ai pas pour vocation d’être irremplaçable, ni d’être quelqu’un dont on se souvient tout le long de sa vie, dont l’image nous hante. Et qui jour après jour, l’on peut vivre dans la crainte d’oublier le timbre de sa voix, ou la puissance de sa présence. Je ne suis, et je n’ai pour vocation que d’être une option. Qui a la particularité de décidée, quand elle doit s’effacer.
Parce que je le sais, vous le savez. Tout le monde le sait. Certaines personnes ne sont que des ombres, d’autres des fumées, certains des voix qui se perdent dans l’écho d’autres. Mais surtout, parce que ton monde est bien plus simple sans moi dedans.

Je rends les choses plus amusantes, plus simples, plus belles, plus joyeuses. Jusqu’à temps que vous soyez lassé de cette facilité des choses. Et qu’un beau jour, vous vous sentiez assez fort, assez bon et géniaux pour attaquer la vie, et débuter votre histoire.

Mais je vous le dis, je vous l’ai dit avant, et je vous le dis avant de partir. Il n’y a pas un jour où vous avez cessé d’être géniaux. Vous l’êtes toujours. Et ce jour-là, je serais fier et heureux d’être la première personne à voir qu’aujourd’hui, vous êtes devenu encore davantage meilleur. Moi... Je ne fais rien. À part souffler sur pas mal des poussières, de préjugés, et de choses que vous avez osé oublier. Parce que non, vous êtes très fort, très prometteur, vous êtes bourrés de talent, bourrés d’un potentiel hallucinant, vous avez le pouvoir de devenir meilleur mais aussi de rendre les autres meilleurs. Vous pouvez changer le monde autant de fois que vous le souhaitez. Autant de fois que vous en avez la force. Vous êtes riche de vous-même. Mais ça vous ne le savez pas, parce que vous vous croyez normaux, simple. Vous êtes; extraordinaire.

Je veux vous rappeler qu’il n’y a pas de mauvaises vies. Simplement de mauvais jours. Le reste ne me regarde pas, et c’est pour ça que je disparais, une fois cela est fait. Parce que votre vie. C’est votre vie. Et elle est très belle. Aussi belle que vous. Vous êtes le sourire de l’humanité, sa beauté dans ce qu’il y a de plus grand quand vous décidez d’être vous-même. Alors, à ton tour, je te le demande, laisse-moi t’aimer pour ce que tu es véritablement. Que je te montre pourquoi tu es si exceptionnel. Laisse-moi te montrer qui tu es véritablement. Laisse-moi te montrer combien tu peux être un soleil pour certaines personnes... Mais s’il te plaît, ne t’accroches pas à mon nom. Je ne suis personne, et je n’ai rien de particulier. Je t’ai juste pris par la main, pour que tu te rencontres enfin.  


samedi 29 novembre 2014

Chapitre 572 - Parce qu'il y a eu un commencement, quelque part.







Et elle était là, affalée contre moi, en me murmurant à l'oreille, de son parfum de rose frais, "Ne t'en fais pas mon amour, nous sommes encore là. Toi, moi. Nous. Nous avons survécu, et nous y arriverons." J'ai caressé son visage, sa joue qui m'a paru si douce. J'ai fermé les yeux. Et je l'ai su. Le monde m'avait donné tout l'amour qu'il me réservait en une seule personne. J'ai passé mes mains dans sa chevelure.. Et j'ai souri. Qu'avais-je d'autre à faire. J'avais dans mon malheur. Une source de bonheur impérissable.





Prologue ;

Lorsque la guerre des bêtes mèneras le monde à sa
perte, la déesse descendra des cieux.

Les ailes de lumière et d'ombre se déploieront au loin et
Elle nous guidera vers la félicité de son don éternel.

Acte I :

Le don de la déesse es un mystère infini
Pour l'atteindre nous prenons notre envol
Des rides se dessinent à la surface de l'eau
L'âme errante ne connait aucun repos

Acte II :

Il n'y a aucune haine juste de la joie
Car la déesse te protège
Héros de l'aurore, Guérisseurs des mondes

Des rêves au lendemain hantent l'âme blessée
Toute fierté est perdue
Les ailes arrachées marquent l'approche de la fin

Acte III :

Mon ami prends-tu ton envol à présent ?
Vers un monde qui nous rejette toi et moi ?
Tout ce qui t'attends est un sombre lendemain
Peu importe où les vents souffleront

Mon ami ton désir
Est-ce qui donne la vie au don de la déesse
Même si les lendemains sont vides de promesses
Rien n'empêchera mon retour.

Acte IV :

Mon ami la destinée est cruelle
Il n'existe ni rêve ni honneur
La flèche a quitté l'arc de la déesse
Mon âme rongée par le désir de vengeance
A vécu dans la tourmente mais s'éteindra
Avec mon salut
Et ton sommeil éternel

La légende parlera de sacrifice
A la fin du monde
Le vent navigue sur la surface de l'eau
Lentement mais sûrement.

Acte V :

Même si les lendemains sont vides de promesses
Rien ne pourra empêcher mon retour
Afin de devenir la rosée qui baigne ces terres
Et épargner les sables, les mers et les cieux
Je vous offre ce sacrifice silencieux.






dimanche 23 novembre 2014

Chapitre 571 - Tout est flou, dans un monde que je ne reconnais plus sans toi.









" J'ai appris une grande leçon aujourd'hui."

" Laquelle est-elle ? " 

" C'est que peu importe ce que font les gens, nous nous devons les aimer. Car si nous les avons aimer un temps soit peu, c'est qu'il y a eu une partie d'eux qui nous a plu, qui nous a fait l'aimé. Et l'amour n'est pas un détail, il est un tout. Nous n'aimons pas une chose bien précise, mais l'ensemble de ce qu'elle est. Car l'amour est total. Complet. Fort. Et beau. Il n'est ni altéré par le temps, ni par l'endroit où il se trouve. Il est un tout, absolu et indépendant de quoi que ce soit. C'est un sentiment qui traverse le corps mais qui n'y réside pas, il est une sorte de maladie curative. En ce sens, alors. Quand nous avons aimé une personne, nous l'aimons encore aujourd'hui et l'aimeront demain. Ainsi personne n'est bon ni mauvais. Il est aimé non pas pour ce qu'il fait, mais pour ce qu'il est. Il n'est pas aimé pour l'image qu'il donne, mais pour la présence qu'il apporte. Ni ses mots, ni ses actes n'ont d'impact sur le véritable amour qui réside en réalité en nous. C'est nous qui arrêtons d'aimer, parce que nous ne sommes parfois pas assez fort, pas assez estimable du cadeau de l'amour qui nous offre le poids lourd et interminable mais au combien vital; d'aimer une personne. Dans toute son intégrité."

" Penses-tu que c'est en cela que réside le but de la vie ? "

" Je pense non pas que cela soit le but de la vie. Le but de la vie, est celui que chacun se fixe. Nous avons tous une histoire qui vaille la peine d'être racontée. Mais certains font la sourde oreille ou les muets. "

" Voudrais-tu être heureux ? "

" C'est en vérité quelque chose de fascinant. Les gens ne comprennent pas que si ils peuvent décidé d'être malheureux. Ils peuvent à l'inverse être heureux. On ne devient pas heureux ou malheureux. On le décide, est c'est un choix modifiable quand on le veut. "

" T'aimes-tu ? "

" J'aime ce coeur qui me fait battre. Je lui en suis reconnaissant de me permettre de vivre, je suis reconnaissant à mes poumons de me permettre de respirer l'air frais du levé matinal. A mes yeux de me permettre de voir la beauté du monde. A mes jambes de me donner l'opportunité d'aller à la recherche d'endroits plus beaux encore. A mes oreilles pour me faire entendre le silence, le divin nectar de la musique. Je ne m'aime pas. Je me suis reconnaissant. Reconnaissant d'avoir la chance de vivre, d'apprendre, connaître. En cela, je suis riche de moi-même. "

" Aimes-tu ? "

" Je suis fait d'amour, des pieds jusqu'à la tête. Je ne vis que pour la passion dévorante de sentir mon coeur s'embraser. "

" Sais-tu comment l'on devient quelqu'un de fort ? "

" A l'instant où l'on est capable de protéger les choses, les gens que l'on aiment. "

" Comment fais-tu, pour oser être si froid, alors que jamais je n'ai connu de pareille personne, brûlant ardemment du désir d'aimer et du plaisir d'être vivant ? Pourquoi est-tu si froid dans le monde dans lequel tu vis ? "

" Malheureusement, certaines personnes ne méritent pas d'en connaître plus. "

" Tu ne te penses pas supérieur à dire ce genre de chose ? Comme à la manière d'un roi , ou d'un être totalement supérieur ? "

" Non même si tu n'es pas le premier à me faire la remarque. Au contraire, je ne veux pas perdre mon temps, avec quelqu'un qui rempli de haine ou d'insouciance dénigre des principes et des valeurs qui me sont primordialement nécessaire pour vivre. Quand j'entend par exemple des gens dénigrés l'amour, le rendre ridicule, l'insultant. Je ne leur en veux pas. Je les écoutes, mais jamais je ne souillerai la passion qui m'anime, à déposé l'amour que j'anime en moi. Ce serait comme répondre à une gifle en demandant une autre. Je respect les paroles insultantes de quelque chose qui pour moi m'est nécessaire dans ma vie. Mais je ne gâcherai pas cela en tentant d'expliquer ou de faire comprendre. Si je le faisais, je ne respecterai pas les sacrifices que j'ai du faire, les douleurs que j'ai dû enduré pour comprendre et apprendre et finalement voir le visage de l'amour dans sa grandeur suprême."

" Cela revient à dire que tu es supérieur, car toi tu aurais compris et tu considérais les gens comme ignorant de ça , indigne de partager avec toi des expériences différentes. "

" Non, c'est faux, simplement il faut comprendre, que certaines expériences ne se partagent pas. Elles sont personnelles tant elles nous améliore et nous font comprendre davantage sur qui nous sommes, et ce que nous voulons. Livré ce genre d'expérience, c'est ce livré soit-même. Même-toi, tu ne le ferais pas. "

" Donc au final, tant mieux pour ceux qui ont la chance de l'avoir vécu, tant pis pour les autres ?"

" Encore une fois non. Tout le monde a la possibilité d'apprendre, et de s'améliorer. Mais certains ne le veulent pas. Je ne suis pas différent de toi, et tu n'es pas différent de moi. Nous avons en nous un potentiel égal. Et c'est de la façon dont respectivement, nous allons user de ce potentiel que nous allons crée des différences. Soit dit en passant, il ne faut jamais parler de chance dans une expérience. Jamais. Il ne faut jamais perdre à l'esprit que nous sacrifions quelque chose que nous avons pour obtenir quelque chose que nous désirons. Le sacrifice doit être respecté dans le plus profond de notre chair, et au plus profond de notre âme. Car nous l'avons aimer, choyer, et protégé pour un jour lâchement le sacrifié pour quelque chose d'autre. Il faut ne jamais oublier ce devoir de mémoire que nous avons envers nous-mêmes."

" Donc tu ne te sens pas supérieur ? "

" Donc tu veux à tout prix que je me sente supérieur de quelque chose ? "

" Tu es bien trop sur dans tes mots, dans la façon que tu as de t'exprimer, c'est horripilant."

" Je m'en excuse c'est simplement l'expérience qui parle. J'ai appris que chaque mot a une importance, une pesé, une portée qu'il faut connaître et savoir ne pas dépassé. Les mots sont plus douloureux que des lames."

"Préfère-tu la modestie ou l'humilité ?"

" La modestie, car c'est le fait d'être conscient de ses capacités, d'être quelquefois en face de personnes dont les capacités sont plus faible et d'avoir le respect de ne rien en dire, ni de le faire sentir. Car chacun a ses propres faiblesses et ses qualités. C'est ce que je fais avec toi. "
" Tu fais preuve de modestie avec moi ?! "

" Oui, je respect la rancoeur que tu as envers l'image que tu crois détenir de moi, de quelqu'un de détestablement supérieur. Je n'en dis rien. Ne le critique pas. Mais je ne te donnerai pas raison en me justifiant que je ne le suis pas. "

" Tu t'es pourtant justifié en me disant plusieurs fois non et en argumentant. "

" Parce que c'était de la curiosité et que je respect et te suis reconnaissant de vouloir bien faire des efforts avec une personne comme moi, c'était bien normal de faire cela. C'est de la politesse. Enfin, à cet instant du savoir vivre. Ce n'est pas parce que tu ne m'apprécies pas, que je dois considéré que c'est une raison suffisante pour ne pas t'apprécié à mon tour. C'est comme ça que la haine nait. Et je ne veux pas haïr. "

" .. Je comprend, mais si j'ai bien tout compris de ce que tu me dis. Tu respectes le fait que je ne t'apprécie pas, mais tu ne vas pas tenter de faire en sorte que je t'apprécie. Ni même comprendre pourquoi je ne t'apprécie pas, et encore moins le changé ? "

" C'est exact. Tu penses ce que tu veux de moi. Tu en as l'entièrement liberté. Que je sois détesté de toi ou non, tu n'as pas d'emprise, d'influence et donc d'attachement à ma personne. Tu ne m'atteins pas, dans ta rancoeur comme dans un amour que tu pourrais imaginairement m'offrir. Tu as tes propres jugement, et je ne suis personne pour t'apprendre ni pour perdre mon temps, en te disant que tu n'es personne pour juger. Tu es une personne suffisamment intelligente pour le savoir, et je respect et accepte ce que tu penses de moi. Effectivement, je ne chercherai à aucun moment à te prouver le contraire. Parce que tu ne mérites absolument pas de me connaitre. "

" Parce que je n'ai pas vécu des expériences similaires aux tiennes ? "

" Pas le moins du monde. "

" Parce que dans ta quête perpétuelle de te découvrir, j'ai manqué de respect à tout les efforts et les sacrifices que tu as fais pour en arriver là ? "

" Exactement. "

" Pourquoi ça ? "

" Parce que tu m'as jugé sans en vérité me connaitre, ne t'appuyant que sur tes ressentis."
" Tu viens de te justifier n'est-ce pas ? Alors que pourtant tu avais dis que tu n'avais pas à te justifié auprès de moi. "

" Je répond simplement à ta curiosité, si j'avais brandi cet argument, je serai alors devenu comme toi, dans le sens où je ne t'aurai décemment plus apprécié et donc au-delà de ça juger. "

" Je vois.. Tu es fort. Très fort. Bien trop fort. Et tu brilles tellement. "

" Pardon ? "


Chapitre 570 - Réussir c'est bien. Avec le talent; c'est mieux.






-Rien n'est plus douloureux que le sentiment d'impuissance qu'on éprouve face à des situations humaines tellement dégradées, qu'on sent que rien ne pourra les réparer.-


Cela est bien vrai malheureusement, rien ne rend plus faible que ce sentiment d'impuissance, de pouvoir empêcher, modifier, quelque chose. Et bien davantage quand il s'agit de quelqu'un. L'on dit souvent que nous ne pouvons pas aider les gens, simplement les aimer. Moi je pense, qu'avec un amour assez fort, un amour assez pur. D'un message d'âme à une autre âme. Que cela puisse lui donner envie de vivre véritablement. Je crois au contraire que ce sont les impressions qui empêchent réellement les gens d'être, et de faire ce qu'ils aiment vraiment.

Facilement, parce que leurs esprits leurs faits croient qu'ils en sont incapable, et qu'après tout l'inconnu fait peur. Mais il ne fait pas que peur. Il motive. Motive ceux qui l'accepte, et récompense ceux qui s'en sentent dignes de le traversé. 

Je crois au plus profond de moi-même, intimement lié à mon désir de réussir et de vivre. Qu'il n'y a pas de gens suffisamment brisés pour ne pas être réparé. Je ne crois pas à cette histoire de point de non-retour. Qui dit stupidement que celui qui le dépasse ne peut pas revenir sur ses pas. C'est faux. Je refuse de croire ça. J'aime à croire, de tout mon coeur, que si on le veut vraiment, qu'on abandonne toutes les barrières aussi grandes puisses-t-elles existaient. Personne ne peut être à un endroit où il lui est impossible de revenir en arrière.

C'est bien vrai. Nous ne pouvons pas aider les gens, nous ne pouvons que les aimer. Mais cet amour, entre les mains de ceux qui le prodiguent, est infiniment plus grand que n'importe quelles réparations qui puissent persister à vouloir être faite.

Car la haine, n'est qu'un amour qui a sombré dans sa propre folie. C'est pourquoi il doit être aimé. Il faut aimer la haine. Il le faut ne serait-ce que pour le souvenir qu'il a été une fois, un grand et valeureux amour, voguant au-délà des plus grandes mers de nuages, et qui sur la route qui le menée à ses étoiles tant souhaités, a dérivé et s'est perdu en chemin. Personne n'est mauvais, mais personne n'est bon. Et c'est peut être là, que réside tout le dilemme de l'être humain. Il est. Un point. C'est tout.





jeudi 6 novembre 2014

Chapitre 569 - Le cri du Loup





Il m'a soudainement regardé, et m'a dit d'un ton accrocheur 

" Il y a ceux qui ont une vie toute tracée, d'autres qui se l'imaginent et puis il y a vous. Vous comme rare sont ceux que j'ai pu voir et eu , qui rit et s'amuse de n'importe quoi. Qui remettent en cause ce que l'opinion publique choisi, choisisse d'aller à l'inverse de ce qu'ils pensent , parce que vous êtes persuadé qu'ils manquent quelque chose que vous , vous ne supporteriez pas de raté. Vous faite l'idiot , parce qu'après tout , qui est à prendre au sérieux ? On m'a répondu que l'on voulait devenir ce que l'on voulait , j'ai eu des réponses à ma question. Je voudrai entendre la votre , à vous. Vous qui n'écoutez ni mon cours , ni les réponses de ses personnes parce qu'elles vous fatiguent dans leurs normalités. Alors dites-moi, vous, qui voulait vous être. "

Le silence s'était fait , j'étais gêné de déranger leurs discours fadement répétitif qui sonnaient toujours la même chanson. " Je ne me pense pas capable de répondre à votre question. " ai-je répondu tout simplement pour en finir de ce spectacle qui n'amusait personne. 
Il est alors descendu de sa chaise , à descendu les marches le long de son bureau puis à avancé dans l'amphithéâtre, jusqu'à grimper une à une les marches dans nos rangs, il s'est rapproché de ma rangée, encore , encore .. Je l'avais quitté des yeux , en détournant le regard je voyais que tout le monde regardait dans sa direction , je ne me sentais que plus gêné de quelque chose de typiquement pitoyable.

Entre temps, il s'était rapproché , assez pour que je l'entende sans qu'il n'ai à crié ou utilisé de microphone ; " Alors comme ça vous êtes quelqu'un de perdu, qui ne sais ni qui il est , ni ce qu'il doit faire ? Vous êtes là parce que papa maman l'ont décidé et que vous , vous n'avez fait que suivre ce que l'on vous dit comme un chien bien dressé ? Vous n'avez aucunes envies ? Aucun but ? Vous flânez dûment en attendant qu'on vous prenne par la main pour vous aider à réussir vot.."


Le bruit de mon stylo qui venait littéralement d'exploser dans ma main , faisait écho dans l'amphithéâtre , le coupant dans la fin de sa phrase. Mon regard l'avait denouveau dans mon champ perceptif , bien droit , devant moi , ma main me piquait , j'avais un fin morceau de plastique dans la paume qui avait créé un léger ruisseau chancelant rougeâtre le long du bas de mon poignet.

" Que ce passe-t-il ? " m'a t-il demandé , le silence gênant , avait fuit pour laisser place à une atmosphère de pression , de surchauffe. Il venait de sourire " J'ai compris , votre regard en dit long, faite ce que vous avez à faire. Laissons pour les autres l'image de quelqu'un comme vous plus tard, assis dans le siège arrière d'une voiture d'un chauffeur privé vous amenant sur votre lieu de travail , en costume ? Jean ? " , " Costard s'il vous plaît" ai-je répondu.





Après quelques temps à discuter avec une personne , qui y a-t-il de bon à en retenir ? Faite l'addition de tout ce qu'elle vous dit , des notions générales qu'on l'humanité , sur l'amour , la souffrance , le bonheur , les rêves , l'avenir , et eux-même.. Et demandez-vous .. N'y a t-il pas un million de similarité avec ce que vous avez croisez jusqu'à aujourd'hui ? Bien sûr , oui bien sûr , nous sommes humain , nous avons des similitudes.. Mais là , la question c'est la profondeur. Qui y a-t-il d'intéressant dans une personne qui regorge en elle tout les opinions publiques que nous connaissons déjà ? C'est comme regarder une télé qui nous déjà ce que l'on sait . Il n'y a rien à y apporter , rien à redire , rien à y faire. C'est en cela que je considère que l'on de quelqu'un qu'il est "normal". Voilà la normalité , dans sa forme la plus dégoutante qu'il soit. Un tas uniforme , commun , et peu appréciable connu de tous , pour tous , qui appartient à tous. La normalité c'est la base de ce que tout le monde pense. Qu'est-ce qu'il y a d'intéressant , de profond , finalement dans quelqu'un , qui n'a pas réussi à s'émerger de la masse pour glorifier son point de vue , qui n'a pas fait naître sa propre force de caractère , et qui se range dans le camp du plus grand nombre ?

En ça , l'on peut parler de "comme tout le monde" , de "normal" , d'habitude humaine. C'est ce qui permet à quiconque de poser les préceptes du bien et du mal , ayant pour but de cultivé la critique constructive et de nous permettre de finalement être soit , et pas "eux". Tu comprends ce que je te dis, je le sais , sinon je ne gâcherai pas mon temps à te le dire, alors maintenant , tu sais, tu sais que tu n'es pas intéressant. Tu ne pourras plus faire semblant de ne pas le savoir, tu ne pourras plus te tromper en t'imaginant que tu m'intrigues. C'est triste, mais qu'en ai-je à foutre d'un miroir de l'humanité ? Je recherche l'ombre de l'âme , la splendeur de celle qui se cache sans réclamée quoi que ce soit. Je recherche l'essence de l'humain dans ce qu'il a de plus humain. Toi, tu ne me fais qu'un topo de ce que je sais déjà, de ses âmes qui se noient les unes aux autres, dans la foule publique , qui se choquent , se touchent , mais ne vivent pas.

Tu arrives tard, je n'ai pas besoin de toi pour ça, je n'ai pas besoin de toi. Je n'ai pas attendu ton arrivée pour comprendre que certains ne font qu'exister dans les yeux des autres.



  

samedi 1 novembre 2014

Chapitre 568 - J'aurai tué pour avoir tord.





Vous saviez qu'un Black Russian ne se sert pas dans un verre avec un grand cul ? Il se sert dans le raffinement le plus exquis d'un verre à Martini Dry.. Je n'en veux pas quand aux respects des femmes , de l'argent , des voitures , des habits. Mais l'alcool , et le pouvoir, sont deux choses essentielles à respecter si on veut le début d'une vie décente. 



Elle m'avait lancée un regard, elle voulait que je l'aide , elle venait de me le demandée. Gentil , je me met à sa hauteur , et lui exprime ce que je ressens de part la demande qu'elle me fait. Et voyez-vous j'ai fais l'idiot, je lui ai expliqué le dilemme face auquel j'étais. Après tout, comment aidé quelqu'un qui ne veut tout d'abord pas être aidé ? S'en est suivit , l'expression d'un combat avec elle-même , de passion , de choix , de douleur , de difficulté , elle commençait à fondre en larme , en pensant que j'allais être pris de la même humilité , mais il n'en fut rien. Au contraire je trouvais cela lourd, et in-intéressant, je ne ressens pas l'intérêt d'une fierté , et encore moins celui d'une moralité , peut être d'une idée commune que les gens s'en font , mais jamais de l'intérêt particulier que je porte . Elle m'exprimait ses problèmes , son esprit tiraillé , les sacrifices qu'elle avait fait , et sa peur , son angoissante peur. J'ai finalement pris sa main dans la mienne, caressant lentement son pouce , puis la paume de ses doigts , lentement , doux , avec une attention particulière , comme des flûtes de diamant que je découvrais . Et lentement , très lentement , j'ai fais remonté ma main sur son visage, ses joues. J'étais accroupi j'avais son petit regard mouillé en face de mes pupilles sèches et finalement froides. J'ai tiré sur la bordure de ma lèvre pour en faire un demi sourire, de peine , et je lui ai finalement dit que je ne pouvais pas aider quelqu'un qui s'était perdu, qui ne voulait pas avoir de but ni d'intérêt à s'imaginer plus tard quelque part sur cette terre , je me suis excusé si elle trouvait mes paroles dures , mais je voulais lui dire la vérité dans ce qu'elle avait de supportable et c'était le maximum de ce que je pouvais faire, le reste l'aurait détruite , je n'ai pas vocation à aidé des gens qui ne savent pas qui ils sont. Je n'ai même pas la capacité de les aider. Par contre, ce que je peux , et que j'ai appris à faire; c'est les aimer dans leurs intégrités la plus profonde. 

En me relevant , elle a tenu le bas de mon pantalon , pour me faire rester, j'ai remis ma main avec la même douceur sur la sienne , au rebord de mon bas; quelques secondes de la paume de ma main sur la sienne a suffit pour la faire lâchée. Ce sont tous les mêmes..

En partant , je me suis demandé si je n'avais pas été trop dur , en ricanant à la réponse j'ai trébuché et failli tombé , une manière qu'avait sûrement le karma pour me dire que ça n'est pas drôle. Mais tout de même , ce n'est pas moi qui suis trop dur , mais leurs vies qui paraissent trop douces. C'est triste au final , de ne même pas savoir qui l'on est pour soi-même.. Qu'est-ce qu'on représente pour notre âme..


En me rattrapant sur le rebord du mur , une question m'était venu à l'esprit ? Quand était-je devenu officiellement un connard , qui se refusait à l’hypocrisie consente de ce monde ? Quand avais-je écarté les détails pour la source même du fondement ?



lundi 27 octobre 2014

Chapitre 567 - Vous connaissez l'histoire de ce psychologue qui n'aimait pas les gens ?




Je souhaiterai que l'on puisse faire une pause , une pause sur ses 567 chapitres , simplement le temps d'une seconde , parce que je suis hanté. Hanté , traumatisé en tant que personne à part entière. Sortons de ces chapitres , de ses histoires , ses personnages , ses messages , ses morales , au cas où les personnes penseraient que je n'écris que ce qui m'arrive et mon vague à l'âme et qui maintenant depuis quelques chapitres se croient dans ma tête , comme dans un journal intime , alors que je prend qu'un petit fait qui est réel , qui existe, une émotion , un moment , une personne que je connais , où tout autre chose , et qui par ça , j'émarge , d'imagination , de création. Oui , voilà le secret. Alors quoi ? Tout est vrai ou tout est faux ? Suis-je en train de vous mentir ou de vous déclaré la plus pure des vérités ? A vous de voir. C'est ça , c'est exactement ça. A vous de vouloir y croire , de ne pas y croire , d'accepter , de refuser.  Et si vous faisiez attention à l'impact de vos mots ? Et si l'important n'était pas ce que l'on dit mais ce que l'on veut dire sans que cela ne sorte ? Et si le monde pouvait être changé par les mots ? Et si les mots pouvaient soignés les gens ? 

Bref vous voilà maintenant sorti de ces chapitres , il y a vous et moi , vous vous appelez comme vous l'entendez et vous avez surement certain , de très jolis prénoms , je ne vous connais pas , mais vous , vous connaissez mes chapitres , et je vous parle à vous , vous derrière votre écran, chaque mot est unique pour vous autant que vous soyez , aussi peu d'intéressé il y a . Peu importe quand vous le lisez , le matin , le soir , la nuit .. Si vous le lisez à moitié , entièrement ou même si vous vous remettez à le lire plusieurs fois. J'ai envie de vous faire part de ma hantise , de ma petite inquiétude en tant que .. "Personne". Tout d'abord j'espère que vous allez bien , j'aimerai vous tutoyez mais je ne vous connais pas , et je n'ai pas le plaisir malheureusement de votre connaissance , même si j'ai mis à disposition une boite mail pour évité dorénavant les questions sur mon tumblr.  Donc si vous êtes en train de prendre votre petit déjeuner , ou simplement de lire ça en passant par là , ou encore d'avoir qui sait , par chance et par luxe pour moi-même votre habitude de me lire depuis longtemps , ou encore miracle et hommage à moi-même et à mon oeuvre , si je peux l'appeler ainsi , vous lisez absolument tout de mes articles , du premier jusqu'au cinq cent soixante sept , en ayant accepté mes fautes et mes mots qui manquent , eh bien.. Ne partez pas , j'ai besoin de vous , qui que vous soyez. J'espère vraiment que vous allez bien , parce que moi je suis tiraillé , je vous assure que ça me ronge. Et je voudrai non pas une réponse de votre part. Mais simplement vous amenez à une réflexion très simple qui ne cesse d'être depuis que j'ai ce recueil informatique.. Oui , recueil informatique .. J'ai du mal à dire "blog" .. Enfin donnez-lui le nom que vous souhaitez , ne vous dérangez pas pour moi.

Voilà , vous dans votre canapé , sous la couette , devant votre téléphone , votre tablette , dehors ou en intérieur , je vous capture quelque instant , moi l'inconnu derrière les mots d'un recueil.. Voilà , j'écris n'est-ce pas ? Jusque là je vous en prie ne me trouvez pas bizarre , mais continuez s'il vous plait. J'écris donc bien , oui , j'en suis à cinq cent soixante sept chapitre , neuf cent trente quatre pages , mille deux cent articles (dont certains non publiés) , donc puisque j'écris.. Dois-je être considéré comme un écrivain ?

Voilà c'est tout simple , et cela me bousille le crâne.. Est-ce que je peux être caractérisé d'écrivain ? Tout d'abord , l'écrivain est une personne qui rédige des ouvrages littéraires ou qui est habile de l'écriture.. Mais de tout ça , il faut passer par l'appréhension du lecteur non ? Peut-on se permettre de se dire , de se sentir écrivain , de se proclamer écrivain ? Ou faut-il attendre l'adoption , l'acceptation des autres du fait d'être écrivain ? 

Suffit-il seulement de ça ? D'écrire , et pouf , tu es écrivain ? Je .. Honnêtement en réfléchissant à ça , je ne peux pas accepter l'idée d'être écrivain , je ne le mérite pas. C'est quelque chose de plus profond non ? Cela a une profondeur de l'âme beaucoup plus poussée ? Au niveau de l'esprit , de la pensée ? Du désir d'écrire ? 

Haha , je vous vole votre temps pour une question aussi simple , et pardon si vous vous attendiez à une histoire comme l'annonçait le titre du chapitre , ou bien à quelque chose de mieux.. Mais je vous avoue que c'était quelque chose qui me dérangeait.. Non mais franchement.. Je suis censé me considéré comme un écrivain du point de vue de la définition même d'écrivain ? De la définition émotionnelle d'écrivain ? De la dimension philosophique ? Ou peut être que j'abuse de mes réflexions ? Vous savez , je réfléchis toujours , vraiment , toujours , toujours. On dit de moi que je me complique la tâche , mais pour moi tout semble clair , il y a juste certaines choses où je remet en cause la façon de la pensée et de la voir. Après tout on m'a apprit à avoir plusieurs points de vues , et c'est ce que je fais , je les crées , j'en crées des tas . Mais c'est tellement simple pour moi. Et vous voulez que je vous perde une bonne fois pour toute ? Pour moi la simplicité , c'est l'état ultime de toute complication. Une parfaite complication doit être simple.


Merci à vous.