lundi 27 janvier 2014

Chapitre 485 - La dérision sexuelle.




Je suis la personne à qui tu ne parles pas , mais à celle à qui tu penses consciemment comme inconsciemment. J'hante tes pensées d'une rapidité aussi violente que son intensité. Je percute dans ton esprit comme une balle dans sa cible. Je suis la personne que tu ne veux pas voir , mais qui te fait mouiller tes draps de plaisirs. Je te fais suffoquer d'un plaisir de domination sans pareil. J'ose être le piquant que tu refuses. J'anime en toi la violence de la chair , du corps. Tu te persuades d'y dire non , mais c'est tout ton corps qui flanche , tu te retiens. Avec du mal , tu t'infliges douleur et dérision. Tu me trouves sexy sans que je ne le veuille. Tu fantasmes à m'imaginer t'enlaçant , et plantant mes crocs dans ta nuque pour te faire gémir. Tu serres tes draps de ta main , tu plantes tes griffes sur mon torse , tu caresses mon cou avant que je finisse par te prendre les cheveux , te tire en arrière. Tu n'aimes pas être esclave , ni dominée , mais ma domination te plait et ton corps la réclame, tu trouves ça choquant , violant , interdit , tu t'y refuses par respect , mais tu t'es laisse allée par pulsion. Tu te forces à ne pas pensé à moi , et pourtant tu finis par me confondre dans la rue. Tu as peur de ma venue , de me voir , m'apercevoir et pourtant , tu es toute aussi excitée de m'abordé au détour d'une ruelle. Tu te dis que je suis quelqu'un de bien pour te rassurer , et tout ton corps brûle au drame , avant que l'inverse ne se produise , tu finis par te dire que je suis mauvais alors que je te dévoile à toi comme jamais personne ne t'as dévoilé. Tu as peur de mes mots , de l'impact qu'un seul de mes regards peut avoir sur ta personne. Tu me fuis et pour mieux te réfugier , mais une fois en sécurité tu n'as plus le goût du risque , l'excitation , l'envie.. Et tu reviens me voir , comme un affrontement qui vire à la calamité ou tu te sens perdantes , tu adores cette emprise , tu y vois une drogue de laquelle tu ne pourrais te défaire. Je ne fais pas de toi quelqu'un de faible , simplement de plus émotionnellement forte. Et ça te rend dingue , tout mon être t'insupportes. Je suis la personne que tu as voulu une fois rencontrée dans ta vie pour la plaquée contre un mur , ou sur un bureau et lui faire l'amour comme une vraie femme. Sauf que tu te vois encore trop jeune , et tu me penses encore intouchable , inatteignable. Je suis le cauchemars dont tu te refuses à croire. Tu fuis pour mieux revenir. Je suis l'ultime personne que tu appels en secours à la toute fin. Car tu me sais persuasif et puissant. Quand rien ne va plus. Tu attends la dernière seconde , et soudainement quand tu entends le bruit d'une pierre de ton monde qui se met à s'effondrée , tu gémis mon nom en hurlant de toute tes forces pour que je vienne te sauver , et à ce moment peu importe que tu te retiennes en te disant que je suis dangereux. Et ça , tu ne le sais que bien trop. Je te fais sortir de cette convention de ce qu'on te force à être. Je suis le pire. Et rien ne t'émoustilles plus que ce côté noir que j'aborde . La vérité c'est que tu es raide dingue des mauvaises choses. Et dans le pire , il n'y a pas meilleur que moi. Sache-le , je ferai toujours en sorte de te rendre chaude à en transpirer dans ta couverture , à la limite de l'orgasme avant d'imposer la froideur de mes crocs. Tu y es accro. Et rien que pour ça , ou que je sois , quoi que je fasse. Tu me retrouveras. Quoi que tu dises , quoi que tu penses , quoi qu'on te dise à mon sujet. Quand j'hante tes pensées , même si cela ne dure que quelques instants , tu es incontrôlable , et tu te sens autres. Je suis le brasier que tu n'as jamais eu.



-L'assistant du diable.

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